G7- UDPS- Dynamique : retour obligatoire de Katumbi au pays et libération des prisonniers politiques

G7- UDPS- Dynamique : retour obligatoire de Katumbi au pays et libération des prisonniers politiques


diomi-katumbi-muaymbo

Au nouveau dialogue facilité par le CENCO, le G7, l’UDPS, la Dynamique de l’opposition, bref le Rassemblement exige le retour sans condition de Moïse Katumbi, la libération de tous les prisonniers politiques et la réouverture des chaînes fermées.

La plateforme pilotée par Tshisekedi fait de la décrispation politique, un de ses préalables.

Et d’ailleurs, l’abbé Donatien Shole a rappelé que la commission chargée de la décrispation va s’atteler sur la question. Mais pour Martin Fayulu, le mieux serait que Katumbi rentre au pays pendant le dialogue mais aussi d’autres exilés politiques. Le leader de l’Ecidé a évoqué aussi les cas Diomi et Muyambo. Même son de cloche de la part de cadres de premier rang de l’UDPS. Aux nombreuses questions de journalistes, le duo Jean Marc Kabund- Félix Tshisekedi a insisté sur la libération des prisonniers politiques et la cessation des poursuites judiciaires contre les acteurs politiques.

« Katumbi doit rentrer librement dans son pays », explique Lutundula. Pour le G7, le retour de l’ancien gouverneur du Katanga est une priorité. Et si le dialogue a été convoqué, dit-il, c’est pour permettre aux opposants de jouir de tous leurs droits. Dans les débats, les Ongs des droits de l’homme ont déjà donné le ton.

Une liste des prisonniers et des exilés politiques sera remise aux organisateurs. « La réconciliation suppose avant tout, la détente du climat politique. Il faut donc libérer tous les prisonniers politiques et cesser toutes les poursuites contre Moise Katumbi », affirme Me Georges Kapiamba.

Durcissant le ton, Joseph Olengha Nkoy a rappelé que si rien de bon ne sort du dialogue, le peuple va se prendre en charge. Et le Rassemblement va veiller sur la prise en compte de son cahier des charges. Les ténors du Rassemblement ne cessent de rapeller que le 19 décembre, le président Kabila doit quitter le pouvoir.

L’arrêt des poursuites contre Katumbi et la libération des prisonniers politiques aideront à détendre le climat politique.

Si on ne trouve pas d’accord politique, une épée de Damoclès continuera à peser sur le président Kabila. Franchir le cap du 19 décembre sans heurts en l’absence d’un éventuel accord politique avec le Rassemblement ne veut rien dire absolument. Le danger est permanent. Pour le conjurer, une réponse efficace et satisfaisante des «préalables» du Rassemblement est la clé.

Alphonse Muderhwa

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