A Vital Kamerhe qui a demandé la suspension du dialogue pour tenter de convaincre le G7 et l’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi a déjà répondu.

Par la négative.

Le vice-président du G7, plus nuancé, relève les préalables sans lesquels. Il ne prendra pas part au forum.

Selon Olivier Kamitatu (photo), ils sont 4, non négociables :

– Le retour de Moise Katumbi en homme libre en RDC pour participer au dialogue
– La libération sans condition de Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi, Huit Mulongo et de tous les détenus politiques
– La fin des dédoublements des partis politiques (MSR, ARC, PDC, ACO, etc.)
– La réouverture des médias fermés notamment ceux de Moise Katumbi.

A ces conditions, le G7 accepte d’évoquer une  participation au dialogue « selon la résolution 2277″

On notera que la présence d’Edem Kodjo, dont le travail a été particulièrement salué à l’ouverture du dialogue n’est plus un préalable et que le G7 demande, parce que « le peuple congolais doit pouvoir suivre les débats en direct », la diffusion en direct des travaux du dialogue.

« Il ne faut plus rien cacher à la population qui exige le respect de la constitution ».

Olivier Kamitatu précise aussi qu’il s’agit là de son opinion personnelle, « je ne suis pas mandaté pour négocier au nom du G7 sur ce dossier ».

Mais cette sortie est une belle indication que les lignes bougent.
Même si elles semblent encore ne pouvoir aboutir à aucun accord sur la participation du G7, la resolution du cas Moïse Katumbi étant le minimum acceptable.